On parle ici d’une salle de billard dans un bâtiment traditionnel, avec des voûtes. Une pièce avec du cachet, mais qui avait clairement bien vécu : elle n’avait pas connu de rénovation depuis plusieurs années. Résultat logique : supports fatigués, surfaces craquelées, fissures visibles, et des zones qui commençaient à travailler.

Les voûtes, c’est beau, mais c’est aussi ce qu’il faut surveiller en priorité. Avec le temps, l’humidité, les variations de température et les micro-mouvements du bâtiment, ça marque vite. Et quand on attend trop, les reprises deviennent plus lourdes… donc plus coûteuses. L’objectif du chantier était simple : intervenir au bon moment, traiter correctement, et sécuriser le plafond/les voûtes sur la durée.

Voûtes et plafond : pourquoi l’entretien régulier évite les gros travaux

Sur un plafond voûté, les fissures ne sont pas forcément “graves” au départ, mais elles s’installent vite si on laisse passer. On peut se retrouver avec :

• des fissures qui s’ouvrent davantage,

• des cloques, des décollements,

• des reprises multiples au fil du temps,

• et au final un chantier de rénovation plus long que prévu.

D’où l’intérêt de faire une vraie rénovation plutôt qu’un simple “cache-misère”.

Protection de chantier et accès

Avant d’attaquer, on a fait une protection complète du chantier. Dans une salle comme celle-ci, il y a souvent des éléments à préserver (sols, boiseries, mobilier, luminaires). Ensuite, mise en place d’un échafaudage : indispensable pour travailler au plafond et sous voûtes avec précision, sans forcer, sans approximations.

Reprise des fissures : ouverture, rebouchage et préparation du support

On est ensuite passés à la partie la plus importante : le support.

• ouverture des fissures (pour traiter correctement, pas juste masquer),

• rebouchages soignés,

• reprise des zones fragilisées,

• ponçage pour retrouver des surfaces régulières.

C’est ce travail-là qui fait la différence entre une finition qui tient et une finition qui “retravaille” quelques mois plus tard.

Toile de verre : stabiliser les surfaces avant la finition

Une fois les surfaces saines, pose de toile de verre. L’idée est claire : stabiliser, uniformiser, et limiter la réapparition des microfissures. Sur des plafonds anciens ou des voûtes qui ont déjà bougé, c’est une solution sérieuse, durable et propre quand elle est bien posée.

Peinture de finition mate : un rendu sobre, sans reflets

Après l’impression et la préparation finalisée, on a appliqué deux couches de peinture de finition mate. Le mat est particulièrement adapté ici :

• rendu net et homogène,

• pas de reflets parasites (important dans une salle de billard),

• et une ambiance plus “calme”, plus cohérente avec ce type de pièce.

Boiseries : peinture microporeuse glycéro aspect mat

Côté boiseries, même exigence :

• 1 couche d’impression,

• puis 2 couches de peinture microporeuse glycéro, aspect mat.

Microporeuse pour laisser le support respirer, glycéro pour la tenue dans le temps, notamment sur des boiseries sollicitées.

Rénovation voûtes et plafond : le résultat

À la fin, on retrouve une salle propre, saine, cohérente, avec des voûtes et un plafond stabilisés, des finitions mates sobres, et des boiseries protégées. Bref : une rénovation faite pour durer, pas juste pour “faire joli sur le moment”.

Si vous avez un plafond voûté, des voûtes craquelées ou un plafond ancien à reprendre, le bon timing fait souvent toute la différence : plus on intervient tôt, plus on contrôle les travaux… et le budget.

Entretenir, c’est anticiper

Si vous avez ce type de pièce chez vous (voûtes, plafond ancien, fissures qui reviennent), le vrai sujet n’est pas “est-ce que c’est grave ?”, mais “est-ce que ça va s’aggraver si je laisse passer encore un hiver ?”.

Un contrôle simple permet de savoir quoi faire, et surtout quand le faire, avant que les reprises deviennent plus lourdes.